Questions fréquentes

Toutes les réponses à vos interrogations sur le projet.

Pourquoi deux dimanches et pas davantage ?

Deux dimanches constituent un compromis équilibré. Ils permettent de soutenir l’économie locale lors des périodes clés (notamment en décembre) sans banaliser l’ouverture dominicale. La mesure reste exceptionnelle et respectueuse du repos dominical.

Qui détermine les dates des ouvertures ?

Les deux dimanches seront fixés par le Conseil d’État en concertation avec les organisations professionnelles. Le choix se fera de manière à maximiser l’utilité pour les commerçants et les consommateurs, par exemple avant Noël.

Le personnel est‑il obligé de travailler ?

Non. Le travail du dimanche repose sur la base du volontariat. Les employeurs ne peuvent pas imposer ces journées à leur personnel. De plus, la loi prévoit des compensations financières et en temps de repos pour ceux qui acceptent de travailler.

Les commerces devront‑ils tous ouvrir ?

Non. L’ouverture reste facultative. Chaque commerce décide selon ses moyens, ses besoins et sa clientèle. Les petites structures pourront choisir d’ouvrir ou non, selon leur organisation interne.

Quels bénéfices pour les petits commerces ?

Les petits commerces profitent d’un surcroît de clientèle à des moments clés de l’année. Cela leur offre l’opportunité d’améliorer leur chiffre d’affaires sans engager des coûts permanents. De plus, ces deux ouvertures évitent la fuite des achats vers l’étranger.

Comment les employés seront‑ils compensés ?

Les employés volontaires recevront un salaire majoré pour le travail dominical, ainsi qu’un congé compensatoire selon les usages. La loi garantit une rémunération plus avantageuse et un repos équitable.

Qu’en est‑il de la concurrence avec la France ?

Les commerces français proches de la frontière sont souvent ouverts le dimanche. Autoriser deux dimanches en Suisse permet de limiter le tourisme d’achat en retenant la clientèle à Genève, ce qui bénéficie directement à l’économie cantonale.

Que font les autres cantons suisses ?

La législation fédérale autorise jusqu’à quatre dimanches d’ouverture sans autorisation spéciale. De nombreux cantons font usage de cette possibilité. Genève, en optant pour deux dimanches, choisit une position mesurée tout en restant en phase avec le droit suisse.

Quel impact sur la vie de famille ?

L’objectif est de faciliter l’organisation familiale en offrant deux dates supplémentaires pour faire ses achats et se préparer aux fêtes. Les journées restent exceptionnelles et ne remettent pas en cause le principe du repos dominical la majorité de l’année.